La Fasciapulsologie (ou Fasciathérapie) par Marie Rivière

L'alimentation et l'équilibre hormonal

J’ai publié précédemment une note sur les résultats qu’aurait obtenus le Dr Jean Seignalet sur plus d’une centaine de pathologies grâce à ses principes de nutrithérapie.
Il est bienvenu, lorsque l’on aborde ce genre de sujet d’employer le conditionnel. Pourtant, aujourd’hui, je voudrais témoigner du cas de Madame X que j’ai eu l’occasion de traiter récemment pour une capsulite rétractile à l’épaule gauche. Depuis 7 ans, cette patiente souffrait d’hyperthyroïdie et était sous médication de NEO-MERCAZOLE et LEVOTHYROX. En raison de l’agressivité du NEO-MERCAZOLE, Madame X ne pouvait pas prolonger son traitement plus longtemps. Comme seule solution, la médecine lui proposait une thyroïdectomie (résection de la glande thyroïde). En dernier recours avant l'opération, Madame X a donc décidé de tenter l’alimentation vivante (ou alimentation crue). Actuellement, elle poursuit ce régime depuis 5 mois et son dernier bilan biologique montre que sa glande thyroïde a retrouvé un fonctionnement tout à fait normal.Comme le souligne le Dr. Jean Seignalet dans son livre, elle devra probablement respecter ce régime alimentaire à vie, mais c'est un choix...
On attribue à Hippocrate cette citation : "Que ton aliment soit ton médicament". J'en suis pour ma part plutôt convaincue. Mais vous pouvez avoir un avis contraire ou avoir des témoignages à nous faire partager. Dans ce cas n'hésitez pas à faire des commentaires pour animer le débat.
À bientôt pour la suite…

Les effets nocifs du stress

Vous sentez-vous stressé ?
Pour la plupart d’entre nous la réponse est oui. Le stress, nous le vivons au quotidien et bien qu’il s’agisse d’un un phénomène naturel, il faut avouer que cela finit parfois par nous entamer la santé et le moral. Car la fréquence et la durée des stress auxquels nous sommes régulièrement exposés sont tout sauf naturelles.
Les expériences qui ont été faites en laboratoire confirment les effets nocifs du stress sur notre organisme. Tous les mécanismes certes, ne sont pas encore connus, mais il semblerait que le stress puisse affaiblir notre système immunitaire ou encore qu’il puisse être le facteur déclanchant de pathologies qui étaient latentes.
Je pense en particulier à des expériences qui ont été faites par l’unité de Neuro-Gastroentérologie et de nutrition de Toulouse et qui ont prouvé que le stress en stimulant la sécrétion d’interféron gamma altérait la perméabilité de l’intestin grêle.

La Nutrithérapie du Dr. Jean Seignalet

Après les vacances, me voici de retour sur la toile pour vous parler d’un sujet qui nous concerne tous, notre alimentation. Les livres sur ce sujet ne se comptent plus, chacun y va de sa méthode. Pour ma part, j’ai choisi le livre du Dr jean Seignalet : « L’alimentation ou la troisième médecine » ; Ce qui a déterminé mon choix, c’est autant la personnalité du Dr. Jean Seignalet, qui s’est totalement investi dans ses recherches afin de soulager ses patients, que son parcours, puisqu’il a exercé ses activités aussi bien dans le domaine de la biologie que dans celui de la clinique.Le livre n’est pas tout public, d’ailleurs Jean Seignalet l’avoue, il souhaitait présenter à ses confrères sa conception sur le mécanisme des maladies . Mais il voulait également toucher un public plus large et pour cela il livre quelques clés pour nous le rendre accessible. Il a traité plus de 115 maladies et il semblerait qu'il ait obtenu des résultats inespérés, voir spectaculaires sur nombre d’entre elles. Il aurait testé son régime avec des taux de réussite de 80 à 90% sur de pathologies très diverses comme la polyarthrite rhumatoïde, la fibromyalgie, la sclérose en plaque, le diabète de type 2, la schizophrénie et même l’autisme. Pour nourrir sa réflexion, il s’est intéressé aux changements qui sont intervenus dans notre alimentation au cours des siècles.

Le stress oxydant

Nous connaissons tous l’expression : « brûler la chandelle par les deux bouts » qui s’adresse aux personnes qui vivent dans l’excès. Je suis toujours étonnée par la force du vécu des dictons populaires qui viennent directement du ressenti sans passer par la case mentale.
Si je prends cet exemple aujourd’hui, ce n’est pas seulement pour parler des conduites à risques, c’est le terme brûler qui m’interpelle. Il nous rappelle que les organismes vivants, du fait de leur métabolisme, se dégradent graduellement. C’est ce que l’on appelle le stress oxydant.
Le Professeur Luc Montagnier en parle abondamment dans son livre : « Les combats de la vie »
Il nous rappelle les causes multifactorielles de ce syndrome qui dépend :
- De nos comportements individuels (la chandelle que l’on brûle par les 2 bouts)
- De nos comportements collectifs (toutes les pollutions liées à l’environnement)
- Mais aussi des réponses antioxydantes de notre organisme, donc de notre patrimoine génétique

Quel lien entre le Yoga et la Fascia?

Vous, vous interrogez peut-être sur le lien qui existe entre la Fasciathérapie et le Yoga?
Ce que je peux dire, c'est que je ne suis pas devenue Fasciathérapeute par hasard...
Depuis ma plus petite enfance, j’expérimente le corps dans tous ses états. Le mouvement a été le fil conducteur qui de la danse au Yoga m’a tracé le chemin jusqu’à la Fascia.
Le Yoga a été la pierre angulaire qui m’a permis de passer de la manifestation extérieure du corps en mouvement à l’écoute des micro mouvements des tissus et de relier les deux.
Dans les deux techniques, c’est la dynamique interne du corps qui libère les tensions.
En Fasciathérapie, les mains du thérapeute donnent un point d’appui à l’énergie du corps pour le remettre en mouvement. Dans le Yoga, ce sont les postures qui créent une chaîne fermée au sein de laquelle l’énergie du corps va trouver des appuis pour se libérer.
Toutes deux requièrent une écoute sensorielle très fine, c’est de la qualité de présence et d’écoute du praticien ou du pratiquant, que dépendront les résultats…

Finalement, quelque soit le domaine, bien que la maîtrise de la technique soit importante, l'attitude reste essentielle.
Qu'en pensez-vous?

Pourquoi le Yoga nous donne de la stabilité ?

Vous aurez sûrement remarqué en parcourant les notes de ce blog que je suis une inconditionnelle du Yoga. Pourtant, je n'arrive pas à adhérer à l'image un peu exotique qu'on lui attribue, ni aux clichés qu'il véhicule. Ce qui m'intéresse surtout dans le Yoga, c'est l'expérience que l'on peut faire de son corps au travers du mouvement. Après tout ce temps, je suis toujours étonnée par l'efficacité qu'ont les postures sur de nombreuses pathologies. Le Yoga est une alternative pour bon nombre de problèmes musculaires ou articulaires, mais aussi pour certains dysfonctionnements. Pour que les asanas déploient toutes leurs vertus thérapeutiques, il est nécessaire lorsqu'on exécute les postures de développer l'ensemble de notre sensibilité sensorielle. Il s'agit non seulement des perceptions qui nous relient au monde extérieur mais également des perceptions qui viennent de nos capteurs sensoriels plus profonds et qui nous permettent de prendre connaissance de notre corps. Cette exigence sensorielle du Yoga en fait une discipline complète.

Je suis prof de Yoga

Je ne pense pas vous l’avoir déjà dit, mais en plus de mon métier de Fasciathérapeute, j’enseigne également le Yoga.
J’ai été formée à l'enseignement, selon la méthode de BKS IYENGAR qui a une approche très technique du Yoga.
M. IYENGAR insiste beaucoup sur le travail postural, il a développé une méthode rigoureuse et dynamique qui demande aux pratiquants des qualités athlétiques. Si la méthode a un intérêt certain, elle présente aussi un danger et peut déraper parfois vers la performance. Et c’est ce qui ce produit la plupart du temps quand on privilégie l'apparence de la posture au ressenti. Le développement de la sensibilité interne que l'on appelle en Yoga "Pratyahara" permet de trouver un équilibre juste dans le mouvement, entre la perception et l'action. C'est à mon sens la clef pour harmoniser le corps dans toutes ses dimensions: organique, psychique, et énergétique.

La fasciathérapie et nos émotions

C’est dans l’utérus que le fœtus connaît ses premières sensations. Pendant cette période, les émotions et l’exploration du milieu se font principalement de façon tactile. Et dès cet instant, la mémoire de nos premières expériences va laisser une trace dans nos tissus et tisser une enveloppe sensorielle.
Les fascias appartiennent à une grande famille que l’on nomme le tissu conjonctif. Ils sont omni présents dans notre organisme où ils assurent de multiples fonctions. Outre leurs propriétés passives de protection, de soutien, de séparation, d’insertion, de glissement et de jonction, ils possèdent également des propriétés actives car ils sont animés d’un mouvement d’enroulement et de déroulement du tissu. Cette motilité joue un rôle primordial dans le drainage des liquides du corps ainsi que dans les processus des échanges métaboliques tissulaires et cellulaires.
Le Dr Hans Selye qui le premier a mis en évidence le syndrome général d’adaptation (le stress) a souligné l’importance du tissu conjonctif en tant que régulateur de ce syndrome.
Le stress qu’il soit physique ou psychique a toujours un impact sur les fascias et sur leur vitalité.

La biologie de nos émotions

Je suis entrain de lire le dernier livre publié par Antonio Damasio "Spinoza avait raison".C'est un livre passionnant bien qu'un peu indigeste au niveau de la rédaction. C'est en tout cas ce que m'a dit une de mes élèves de Yoga à qui je l'avais recommandé.
Et j'aimerais bien vous faire part de mes premières réflexions. Les découvertes faites en neurosciences dans les deux dernières décennies offrent un éclairage nouveau sur le fonctionnement de notre cerveau, notamment en ce qui concerne les émotions et les sentiments. Antonio Damasio dans son livre, « Spinoza avait raison » révèle qu’il existe une véritable biologie des émotions et des sentiments. Nous avons tendance à considérer que nos émotions et nos sentiments sont une seule et même chose et qu’ils forment un processus continu. Il n’en est rien, nos émotions précèdent nos sentiments, elles sont une réponse biologique de notre organisme aux fluctuations de notre environnement externe ou interne afin de lui permettre de s’adapter au mieux aux nouvelles conditions du milieu. Les émotions font partie de notre système d’auto régulation indispensable à notre survie.
Voici ce que nous en dit Antonio Damasio : « Nous avons d’abord des émotions et puis des sentiments parce que l’évolution a faits d’abord émerger les émotions et puis les sentiments. Les émotions sont forgées à partir de réactions simples qui favorisent la survie d’un organisme et ont donc pu aisément perdurer au cours de l’évolution. »

Les effets délétères du sucre

On était informés de longue date des effets délétères du sucre sur notre santé, notamment en ce qui concerne les problèmes de diabète ou d’obésité. Mais ce qui est plus récent et qu’on ignorait, c’est qu’une consommation abusive de sucre crée également une inflammation des tissus qui favorise le développement d’autres pathologies comme le cancer. Auparavant les sucres étaient classés en deux catégories, les sucres rapides dont l’assimilation est immédiate et les sucres lents dont l’absorption se fait par un processus de dégradation plus long. Actuellement on se réfère plutôt à l’index glycémique qui indique la quantité d’insuline secrétée par le pancréas pour permettre au glucose d’être absorbé par les cellules. La sécrétion d’insuline s’accompagne de la libération d’IGF ( insulin like growth factor I) qui est une hormone stimulant la croissance des tissus. Autrement dit les sucres nourrissent les cellules et activent leur croissance.