Désolée pour mon manque d’assiduité sur ce blog !
Mais en fait, si mes notes sont rares ces derniers temps, c’est que depuis le mois de septembre, j’exerce mes talents de Fasciathérapeute et de prof de Yoga au sein de l’École du Spectacle à Paris. Ce nouveau défi en plus de mes activités habituelles me laisse cela va sans dire, moins de disponibilité.
Dans ce temple de la danse, je me suis donnée pour objectif d’initier les danseurs à ce que l’on pourrait appeler, la face cachée du mouvement.
Les muscles de la locomotion, ceux qui nous servent à nous déplacer et à bouger sont ,pour faire court, sous le contrôle de notre système nerveux volontaire (voies pyramidales du cerveau) par opposition à notre système nerveux autonome qui lui régit le fonctionnement de nos organes. Pourtant quand on pratique le Yoga, on s’aperçoit rapidement que le contrôle de nos mouvements s’avère plus complexe et subtil qu’il n’y paraît au premier abord.
Qui d’entre nous n’a jamais eu la sensation de sourire de façon empruntée devant l’objectif d’un appareil photo alors que sourire est un acte si naturel et évident lorsque nous sommes heureux ?
Quand on pratique le Yoga, il se produit quelque chose d’assez similaire…
Le Yoga est une technique pointue, subtile et nuancée dont les consignes, lorsqu’on l’enseigne, peuvent rapidement prendre l’allure d’une fiche technique si on ne lui restitue pas sa dimension vivante. C’est sans doute pour cela qu’on dit du Yoga qu’il est un art ; Et c’est ce qui rend le travail de l’enseignant à la fois si difficile et si passionnant. Pendant un cours de Yoga, on sent progressivement l’atmosphère se modifier dans la salle et ce changement devient palpable, on a un réel sentiment d’intégration.
Pour ma part en tant que professeur de Yoga, je crois à la force et au pouvoir de la métaphore pour permettre aux postures de nous révéler leur dimension rythmique et pour induire chez les pratiquants une attitude juste, d’écoute, d’attention et de neutralité.
Il semblerait selon les scientifiques qui étudient la cognition chez les primates, que la différence majeure entre les singes et l’homme, soit le besoin pour l’homme de transmettre son savoir…
L’éducation occupe donc une place centrale dans la vie de l’homme. Alors, entre fiche technique et poésie, n’est-ce pas à chacun de trouver le juste milieu pour que se produise l’alchimie de la transmission?
En Yoga, on appelle cela, l’initiation.
Trés intéressant , c'est en étant meme dans le repos ou enseignant des chose positives on est engouffrée de travaille. Mais c'est la vie, on s'y fait.
Rédigé par : Mutuelle | 11 octobre 2010 à 11:12